Jean Charles Marchiani et les négociations de la prise d’otages des pilotes français en Serbie
Plusieurs acteurs ont participé dans la libération des pilotes français en Serbie, mais le négociateur principal est sans doute l’ancien officier du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage SDECE. Cet homme est le corse Jean-Charles Marchiani, il est aussi le négociateur numéro un dans la libération des otages français au Liban par la partie islamique Hezbollah. Il est aussi l’ami proche de Charles Pasqua l’ancien ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement de cohabitation. L’homme politique français né en 1943 à Bastia a occupé plusieurs postes dans le secteur public comme en secteur privé. Parmi ces postes :
- responsable des relations syndicales chez Peugeot.
- directeur des affaires juridiques et directeur général de la filiale Servair
- Conseiller au Ministère de l’Intérieur
- Prefet du département du var
- Députée européen
Jean Charles Marchiani et sa participation dans la libération des otages français
Le prefet Marchiani a joué un rôle important dans la libération de deux aviateurs français de la captivité des Serbes de Bosnie. Le Corse, Jean-Charles Marchiani et pour la mission des otages des pilotes français s’est rendu en secret à Belgrade où il a fait de grandes négociations directes et indirectes avec la partie Serbe. Il est devenu un héros national, lorsque revient avec les otages français sain et sauf.
Selon, le président de la République Jacques Chirac, la principale raison d’envoyer Jean-Charles Marchiani en tant que négociateur principal du gouvernement français est son expérience et sa réussite lors de la libération des prises d’otages français au Liban dans les années 1980. Toutefois, si le gouvernement était surpris par l’activation de M. Jean Charles Marchiani par M. Chirac comme voie diplomatique alternative par rapport aux dirigeants serbe. Selon le ministre des Affaires étrangères, Hervé de Charette, « Le plan était d’avoir autant de contacts que possible et Jean Charles Marchiani participait à cet effort ».
Les premiers informations disaient que les aviateurs, le capitaine Frédéric Chiffot et le lieutenant José Souvignet, ont été abattus près du quartier général des Serbes de Bosnie à Pale le 30 août alors qu’ils participaient aux frappes aériennes de l’OTAN contre des cibles serbes de Bosnie. Le ministre de la Défense, Charles Millon, a déclaré que la France aurait refusé de signer le traité de paix de Dayton si elle n’avait pas été libérée à temps pour la cérémonie de signature à Paris. En plus de Jean Charles Marchiani, le mérite du succès de cette opération devait en grande partie le travail des trois présidents – M. Chirac, M. Milosevic de la Serbie et Boris Eltsine de la Russie. Dans un discours télévisé Jacques Chirac a remercié les deux présidents Serbe et Russie malgré que ce dernier se trouve dans un sanatorium près de Moscou après une crise cardiaque.