La capacité d’emprunt des ménages diminue face à l’augmentation du prix de l’immobilier
Se retrouvant face à l’augmentation du prix de l’immobilier, les ménages les plus modestes voient leur capacité d’emprunt réduite malgré un taux de crédit immobilier des plus attractifs. La hausse des prix de l’immobilier est en train de peser sur une demande qui s’affaiblit progressivement, provoquant la difficulté d’accès à la propriété pour les particuliers.
Les coûts des opérations immobilières en hausse
Une étude a récemment indiqué une envolée des prix de la pierre malgré la stabilisation du meilleur taux de crédit immobilier. Cette hausse est l’effet d’une augmentation du coût des opérations immobilières. Et pour les ménages, le coût relatif aux opérations immobilières est financé par leur épargne ainsi que des emprunts.
Mais alors que le taux de crédit immobilier affiche une stabilité depuis plus de 6 mois, la demande de prêt immobilier a diminué de 6%. Profitez de EmpruntGO pour découvrir le meilleur credit immobilier. Malgré un faible taux, l’acquisition d’un bien immobilier s’avère moins accessible pour les ménages. Les revenus qui réalisent ces opérations demeurent à un rythme inférieur au coût des opérations réalisées.
De ce fait, la hausse des prix pèse sur une demande qui s’affaiblit de plus en plus. Si au début de l’année 2017, la demande de crédit a été assez dynamique, elle s’est progressivement réduite, d’où les signes d’essoufflement sur les demandes de crédit immobiliers. Malgré une condition favorable de financement, une amélioration des conditions de crédit n’est plus en vigueur face à cette augmentation des prix du logement, ce qui contrecarre les projets des rachats des emprunteurs.
Exclusion des ménages les moins aisés
En dépit de la bonne condition de financement, avec un taux plus bas, la hausse des prix pèse sur la capacité des ménages à se financer. La surface achetable a augmenté et les prix suivent le même trajet. Ce qui exclut une certaine catégorie de la population qui sont les plus modestes, avec peu ou pas d’apport, et ceux qui achètent pour la première fois. L’impact de la hausse des prix de l’immobilier ne compense plus l’attractivité des taux, ce qui touchera les ménages les plus modestes.
Ainsi face à la dégradation de la solvabilité des ménages, certains renoncent à leur projet d’acquisition. De ce fait, ces catégories de population sont de plus en plus exclues du marché de l’immobilier. Mais aussi devenir propriétaire d’un neuf devient de plus en plus difficile pour les ménages de catégories populaires.
Concernant cette hausse des prix des logements, la surface achetable s’est réduite ou s’est stabilisé dans certaines villes, mais dans d’autres, la surface a augmenté alors que les prix augmentent eux aussi. Ceci reflète un embourgeoisement d’une certaine catégorie de la population selon une étude effectuée. Et même si l’on considère que le taux est attractif, il est trop faible par rapport à la hausse des prix qui se produit.